Voici Iscomigoo un nouveau blog de Jungle J sur les licornes.
Rassurez-vous, je n’ai pas ramené d’Asie une étrange maladie qui fait délirer et je ne suis pas sous un puissant mélange d’acide et autres drogues.
Il s’agit d’un projet scolaire dans le but de s’entraîner au référencement naturel. Hop, un petit backlink ni vu ni connu pour améliorer mon score ! Si tu veux m’aider, tente un petit voyage au pays des licornes vers Iscomigoo.
Qui ne visite que Phnom Penh et Siem Reap (les temples d’Angkor) ne connait pas le Cambodge. Pour connaître le vrai visage du Cambodge et saisir son âme, il faut se rendre dans les villes de la province paisible, telle que Battambang deuxième ville du pays. Le tourisme n’est pas encore organisé comme en Thaïlande, mais on trouve une « attraction » bien marrante, le bamboo train.
La dream team partie pour de grandes aventures !
Notre duo est devenu trio. Nous avons retrouvé un joyeux compagnon dont nous avions déjà croisé la route à Bangkok pour Noël. Pour le retrouver, nous ne disposions que de maigres indices : « je suis dans un cyber café, près d’une petite place à côté d’un bâtiment en travaux avec une toile verte et noire ». La chasse au trésor est ouverte dans les le parfait quadrillage mi communiste, mi colonial des rues de Battambang. Nous finissons par retrouver Mathieu alias Charpi, sa guitare et sa bonne humeur pour 15 jours.
Les 100 premiers jours, c’est de la rigolade. Il est maintenant temps de rentrer dans une nouvelle aire, celle du long voyage. On commence à s’habituer au mouvement perpétuel du voyage, et dans ce mouvement à se poser pour prendre du recul. Les choses deviennent enfin intéressantes !
Aller petite tortue, la route est encore longue !
Après 100 jours, tu es totalement déconnecté. Que se passe-t-il e France ? Je sais vaguement que le mariage pour tous a été adopté, et que ma famille est partie skier. Tout le reste, je m’en tamponne le coquillard. Maintenant, ce qui est important est ailleurs.
Phnom Penh est la capitale d’un pays endeuillée par le génocide des Khmers rouges, mais début 2013, c’est surtout une ville qui porte le deuil du roi père Sihanouk.
EDC (électricité du Cambodge) a déjà envoyé la facture à la veuve Monique.
Lors de ma première balade nocturne, j’ai été attirée par le très grand bâtiment tout illuminé sans comprendre pourquoi tout les gens se rassemblaient devant. Je compris au fur et à mesure que ces rassemblements sont inhabituels, que l’éclairage même du palais royal est exceptionnel (et heureusement pour le budget public !). Le bâtiment renferme en ce moment la dépouille de Nodorom Sihanouk auquel les phnompenhois rendent hommage chaque soir pendant 100 jours.
Avant d’arriver à Phnom Penh, une visite me tenait plus à coeur que tout le reste. Ce n’était pas un monument historique, un temple ou un marché mais le centre éducatif de l’association Pour un sourire d’enfant. J’avais beaucoup entendu parler de cette association par ma famille et je m’étais renseignée pour y faire du bénévolat à Phnom Penh, mais ils recherchent d’avantage « des compétences » et des appuis durables, et bien entendu, des fonds pour faire vivre le centre.
Une cour d’école ordinaire, ou presque !
La mission de l’association est de scolariser des enfants qui travaillaient sur une décharge ou dans la rue, d’offrir un toit aux orphelins mais surtout de leur apprendre un métier pour qu’ils ne retournent pas dans la rue. Aujourd’hui, plus de 6 000 enfants sont pris en charge quotidiennement.
Asia et Caetera 